Pourquoi le sol constitue un facteur décisif pour les fondations ?
Pourquoi le sol constitue un facteur décisif pour les fondations ?
Sols naturels
Nos sols prédominants sont également considérés comme sols naturels. En général, ils sont constitués de composants organiques et inorganiques. Les sols organiques sont créés par les processus de décomposition naturels. L’humus bien connu, la tourbe ou le marais entrent dans cette catégorie et sont, en règle générale très hydratés et pauvres en oxygène. En revanche, les éléments de sol inorganiques sont plutôt perméables à l’eau et riches en oxygène et ont résulté des processus d’érosion des roches. Font partie de ce segment entre autres le gravier et de petits grains de sable ainsi que la pierre calcaire, le gypse et l’argile. En cas de mélange de sable, d’argile et de limon, l’on parle de la terre glaise. Si on mélange l’argile avec la pierre calcaire, on obtient la marne. Les sols naturels peuvent se présenter en tant que le mélange de ces éléments sous forme déversée ou naturelle. La solidité d’un sol naturel dépend de son ratio de mélange et de la densité du compactage.
Évaluation de la capacité de charge
En ce qui concerne la capacité de charge du sol, l’on distingue entre sols cohérents et sols non cohérents. Les sols cohérents consistent surtout de terre glaise, limon, argile ou pierre calcaire. Ils ont la particularité de pouvoir absorber beaucoup d’eau, ce qui, en liaison avec la grande adhésion mutuelle des particules, fait en sorte qu’un sol cohérent ait tendance à devenir limoneux. Une circonstance qui réduit sensiblement la capacité de charge du sol et qui le fait apparaître plutôt impropre à la construction. Toutefois, le sols cohérents peuvent être très stables en état sec. À leur tour, les sols non cohérents sont très stables en état compacté. En général, ils se composent d’éléments sableux et caillouteux, sont perméables à l’eau et à l’air. Entre les deux catégories, il y a encore celle des sols faiblement cohérents, qui présentent, en fin de compte, un mélange des deux types de sol. À côté de la capacité de charge, la corrosion du sol joue aussi un rôle important.
La corrosion ne doit pas être sous-estimée
L’on entend par la corrosion la décomposition d’un matériau par la réaction avec son environnement. Cela peut se produire dans les roches par l’action de l’eau, ainsi que chez les métaux sous forme de réactions chimiques. Pour cette raison, la corrosion toujours joue un rôle pour les ouvrages. Le sol sert de milieu susceptible de provoquer la corrosion par ses composants. Or, elle dépend à son tour de la composition du sol. Par conséquent, il existe une classification de sols en fonction du comportement de la corrosion du sol ou de son agressivité, qui est définie selon les propriétés telle que la teneur en oxygène, la capacité d'absorption d'eau ou la résistance du sol. La classe de sol I contient les types de sol à faible agressivité. Ce sont en général des sols plutôt non cohérents en sable et gravier. Le sols cohérents, comme la marne et l’argile se retrouvent la plupart du temps dans la catégorie partiellement agressive de la classe de sol II. La classe de sol III réunit les sols à forte agressivité. Ce sont habituellement des sols d’origine organique, c’est-à-dire l’humus, la tourbe ou les sols marécageux. En font également partie les sols pollués et les anciens décharges. En Europe prédominent les classes de sol I et II.
Le terrain constructible parfait
Existe-t-il un terrain constructible parfait ? En principe, l’on peut constater sur la base des connaissances actuelles que les sols non cohérents de la classe de sol I conviennent le mieux comme terrain constructible. Cependant, dans la mesure où les rapports de mélange des sols sont tellement différents et les classes de sol ne sont pas délimités avec exactitude, le terrain constructible doit toujours être considéré et évalué individuellement. C’est possible uniquement avec une expertise de terrain. La composition des couches de sol permet alors de choisir le type de fondations. Ce peut être des fondations classiques en béton ou bien une alternative innovante sans béton comme l’ancrage au sol de KRINNER.
Les ancrages au sol conviennent presque toujours
En principe, l’ancrage au sol de KRINNER peut être utilisé dans presque tous les sols, selon la composition du sol. L’ancrage au sol est un composant en acier galvanisé vissé dans le sol à l’aide d’un dispositif de vissage. La pression de vissage et le déplacement latérale confèrent à l’ancrage la stabilité et la capacité de réception de la charge qui n’ont rien à envier aux fondations en béton. L’ancrage au sol de KRINNER convient particulièrement lorsque les zones de sol portantes se trouvent dans les couches profondes du sol. Dans ces cas, la série V de KRINNER peut pleinement prouver ses avantages par rapport aux fondations en béton.